Au nom
de la Commission d'Israël, je remercie tous les lecteurs, pour vos
courriers, vos encouragements à continuer ce témoignage de soutien
envers Israël très apprécié. La loyauté de notre action et surtout
la persévérance (plus de 49 ans) avec laquelle nous la poursuivons
en dépit des difficultés, ont beaucoup touché les personnes que nous
avons contactées au sein de ce peuple qui doit demeurer « le peuple
choisi ».
Personnellement, en laissant dans les mains de L'ETERNEL les
résultats d'un travail qu'Il nous a donné le privilège de faire, je
Le remercie profondément pour les joies qu'Il m'a procurées au cours
de celui-ci. Notre soutien a pris une nouvelle forme et peut-être
une nouvelle dimension avec nos newsletters (149 à ce jour), avec de plus en plus
d’inscriptions. Tout ceci est entre les mains du Tout-Puissant ! A
Lui soient la Gloire et l'Honneur.
Jacques Obojtek
pour la Commission
d'Israël
redaction@israelvivra.com
YOM KIPPOU
L'ANNEE DU JUBILE
«
Et tu compteras sept sabbats
d'années, sept fois sept ans : et les jours de ces sept sabbats d'années
te feront quarante neuf ans. Et, au septième mois, le dixième jour du
mois, tu feras passer le son bruyant de la corne
[Shofar - ou corne de bélier] : le jour
d'expiation, vous ferez passer la corne par tout votre pays : et vous
sanctifierez l'année de l'an cinquantième, et vous proclamerez la
liberté dans le pays à tous ses habitants : ce sera pour
vous un jubilé : vous retournerez chacun dans sa possession, et
vous retournerez chacun à sa famille
», (Lév 25 : 8 - 10 — Traduction de la Société Juive de
Publication et que nous adopterons dans cet article).
D’après
ce texte, nous voyons que, à la fin de la 49ème année du
cycle des Jubilés, le Jour de Réconciliation, avaient lieu la sonnerie
du shofar la trompette du Jubilé — et la proclamation de la liberté dans
tout Israël. Pendant ce jour, le Souverain Sacrificateur d'Israël
offrait des sacrifices pour le péché.
Pendant que le peuple d'Israël attendait sa bénédiction : «
Au septième mois, le dixième jour du mois,
vous affligerez vos âmes » (Lév. 16 : 11 -
16, 29). Il est certain que la sonnerie du shofar, la proclamation de la
liberté et les cris de joie n'avaient pas lieu au moment de la
réconciliation pour le péché et du découragement de l'âme, mais devaient
se produire après cela, dans la dernière partie du Jour de
Réconciliation.
Quel cri
de joie il devait y avoir quand le peuple d'Israël entendait le shofar
retentir, proclamant leur liberté ! Bientôt, toutes les dettes seraient
résiliées, les serviteurs diraient au revoir à leurs maîtres, les portes
des prisons s'ouvriraient et les prisonniers seraient libérés, les
possessions perdues seraient rendues à ceux à qui elles avaient été
confisquées, et les réunions de famille auraient lieu dans une joie
inexprimable.
Tout ceci, bien sûr, était
représentatif et prophétique. Le peuple
d'Israël dans ses douze tribus, et toutes les nations de Gentils,
attendent maintenant le Messie promis, la Semence d'Abraham, par qui «
toutes les familles de la terre
seront bénies » (Gen. 12 : 3 : 22 : 15 -
18). Par le Messie en tant que Médiateur, l'ETERNEL «
établira une nouvelle alliance avec la
maison d'Israël, et avec la maison de Juda
», et Il promet « je pardonnerai
leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché
» (Jér. 31 : 31 - 34). Ils écouteront ce
grand Médiateur, que l'ETERNEL a suscité du milieu d'eux, d'entre leurs
frères (Deut. 18 : 15).
L'Oint de
l'ETERNEL (le Messie) proclamera la liberté aux captifs, les libérera,
eux qui sont retenus dans la prison de la mort (Dan. 12 : 2), pansera
les cœurs meurtris, réconfortera ceux qui pleurent, leur donnera l'huile
de joie au lieu du deuil et le vêtement de louange au lieu d'un esprit
abattu, les rétablira dans leur possession perdue (perdue en Adam) eux
et leurs bien-aimés, et fera briller la victoire et la gloire devant
toutes les nations (Esaïe 42 : 7 : 49 : 9 : 61 : 1 – 11 : 25 : 8). Quel
merveilleux Jubilé-antitype ce sera !
L'HISTOIRE D'ISRAEL DECRITE
En
Psaume 89 : 15 nous lisons «
Bienheureux le peuple qui connaît le cri de joie ! Ils marchent, ô
Eternel, à la lumière de ta face ». Le cri
venait du peuple quand il entendait retentir joyeusement le shofar du
Jubilé, proclamant leur liberté, qui viendrait dans la
cinquantième année, l'Année du
Jubilé.
Quant à Israël en tant que nation, l'ETERNEL dit dans une vision (vs. 19
-
30) qu'II a placé du secours sur un
homme puissant. Son Serviteur oint David, qui L'appellerait «
Père » et
« D.ieu
» et qui, comme Son premier-né, serait désigné comme «
le plus élevé des rois de la terre
», dont la semence « subsisterait à
jamais, et son trône comme les jours des cieux
».
Les vs.
31 à 37 montrent que l'alliance de l'ETERNEL avec Israël dépendait de
leur obéissance et qu'II les punirait pour leur iniquité, mais qu'en
agissant ainsi Il serait miséricordieux et pas infidèle, mais convaincu
de tenir Sa promesse sans condition d'établir le trône de David à
toujours.
Dans une
application plus large, les vs. 38 à 45 indiquent prophétiquement qu'à
cause de la désobéissance d'Israël, l'ETERNEL renierait et rejetterait
les rois de la lignée de David, apparemment en violation avec l'alliance
faite à David, profanant sa couronne jusqu'en terre, faisant se réjouir
les ennemis d'Israël et couvrant Israël de honte.
Tout ceci s'accomplit dans un sens plus large quand Sédécias, le dernier
des rois de la lignée de David, fut détrôné par Nebucadnetsar en 607 av.
J.-C. Durant le règne de Nebucadnetsar, la souveraineté d'Israël n'était
plus la même, et par la suite il y eut trois délabrements ou
renversements (sous les empires médo-perse, grec et romain) et il ne
devait pas être restauré dans la lignée de David «
jusqu'à [grâce
à un autre fils que Salomon] ce
qu'il [le Messie d'Israël]
vienne, celui auquel appartient le juste jugement,
et je le lui donnerai
» (voir Ezéch. 21 : 29-32 : comparer avec Michée 5
: 1 - 3 [qui sont respectivement les vs. 24 - 27 et les versets 2 - 4
dans certaines autres traductions].
Les
nombreuses années du « double
» d'Israël comme châtiment pour «
leur iniquité et leur péché » (Jér. 16 :
18) furent très agitées et semblèrent ne pas avoir de fin. En Ps. 89 :
46 - 52, le Psalmiste, parlant pour Israël dans son désespoir, s'écrie,
« jusques à quand, ô Eternel, te
cacheras-tu à toujours, et ta fureur brûlera-t-elle comme un feu ?
» En faisant allusion à la brièveté de sa vie et de celle de l'humanité
en général, il s'interroge quant aux miséricordes anciennes de l'Eternel
et à Sa promesse à David, parce que les afflictions de son peuple
étaient un fardeau sur son cœur. Néanmoins, il exprime sa conviction la
plus profonde et permanente de la fidélité de l'ETERNEL.
Avec un cordial Shalom à tous
Jacques Obojtek
Pour la Commission
d'Israël
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