
		
		A 
		TOUS NOS LECTEURS, AMIS, ET COLLABORATEURS
		
		
		Les membres de la Commission d’Israël, vous souhaitent une bonne et 
		chaleureuse fête à l'occasion de l'anniversaire de la 
		création de l'Etat d'Israël. Que l’Eternel vous bénisse tous dans 
		l’accomplissement de Ses merveilleuses promesses. Nous avons choisi un article, qui est un véritable encouragement, 
		pour les Sabras et tous nos amis en Israël et en dehors.
		
		
		LE DANGER DES SABRAS EN ISRAËL
		Depuis quelques années, un problème se pose en Israël, concernant 
		beaucoup de jeunes gens et leur attitude envers l'Etat. Depuis l'époque 
		de la Déclaration Balfour en 1917, pendant la période du Mandat 
		britannique, et même pendant un certain temps, depuis la création de 
		l'Etat d'Israël en 1948, la population d'Israël a été constituée en 
		grande partie d'immigrants, rassemblés là, et venant de presque 100 pays 
		différents du monde.
		
		
        
		 Pendant cette période, mais plus particulièrement depuis 1948, des 
		enfants y sont nés et y ont été élevés ; une nouvelle génération est 
		apparue sur la scène — une génération née dans l’Israël moderne. Ils 
		sont appelés les Sabras (de l'hébreu sabrah, le cactus, 
		qui est coriace à l'extérieur mais tendre à l'intérieur).
Pendant cette période, mais plus particulièrement depuis 1948, des 
		enfants y sont nés et y ont été élevés ; une nouvelle génération est 
		apparue sur la scène — une génération née dans l’Israël moderne. Ils 
		sont appelés les Sabras (de l'hébreu sabrah, le cactus, 
		qui est coriace à l'extérieur mais tendre à l'intérieur).
		
		Beaucoup de fondateurs de l'Etat et d'autres immigrants sont morts, et, 
		de plus en plus, les Sabras assument les responsabilités de la vie de la 
		nation en Israël ; si tel est le bon plaisir de L'Eternel avant qu'Il 
		n'établisse Sa propre domination sur la terre sous le Messie et Ses 
		Elus, au cours du temps, la nouvelle génération prendra complètement les 
		rênes du gouvernement à la génération de pionniers qui établit l'Etat 
		d'Israël.
		
		Sous quels aspects les Sabras diffèrent-ils des immigrants ? — surtout 
		en ce qu'ils n'ont pas eu les mêmes expériences en arrière-plan. Les 
		Sabras n'ont pas connu personnellement les pogroms, les arrestations de 
		gens et les saisies de biens imposées, les camps de concentration, 
		l'isolement, les marques d'identification, l'exclusion de certaines 
		professions et toutes les autres insultes et persécutions amoncelées sur 
		leurs ancêtres.
		
		Ils ne savent pas par expérience ce que c'est que d'être 
		considérés comme une minorité inférieure, d'être soumis à toutes sortes 
		d'abus, de ne pas avoir la protection de la police, d'être les boucs 
		émissaires de toutes les calamités nationales, et d'être réduits à la 
		famine, volés, battus et en général soumis à toutes les formes de 
		cruautés.
		
		Les Sabras ont connaissance de ces choses par information 
		seulement, car on a beaucoup écrit et beaucoup parlé sur le sujet ; mais 
		beaucoup d'entre eux sont enclins à dire : « Nous avons déjà 
		entendu parler de tout cela ... mais pourquoi étiez-vous résignés ? » Il 
		leur est peut-être difficile de saisir combien il était dangereux — ou 
		impossible — pour leurs parents et grands-parents d'échapper à de telles 
		conditions. Où pouvaient-ils aller ? S'il avait été possible d'aller en 
		Israël, qu'elle était effrayante la perspective de se déraciner (avec la 
		famille dans de nombreux cas) de la vie des associations, de la famille 
		et des amis, et de recommencer à zéro dans un pays nouveau dont ils 
		connaissaient si peu de choses ! Tous les Juifs ne sont pas des « 
		Abrahams » (Gen. 12 : 1) 
		— « L’Éternel 
		avait dit à Abram : Éloigne-toi de ton pays, de ton lieu natal et de la 
		maison paternelle, et va au pays que je t'indiquerai ».
		
		En 
		outre, dans certains cas, les conditions des Juifs des autres pays, les 
		pays d'adoption, étaient très trompeuses, par le fait que dans de 
		nombreux cas, leur admission à des positions de grande responsabilité et 
		de considération leur donna un faux sentiment de sécurité qui les rendit 
		aveugles aux signes de persécution à venir, comme cela fut le cas, par 
		exemple dans l'Allemagne des années 30 et 40. Mais les Sabras d'Israël 
		ne paraissent et ne se sentent peut-être pas toujours compatissants 
		envers les victimes de ces conditions trompeuses.
		
		
		
		http://www.israelvivra.com/3generations.mp4
		
Cette vidéo illustre comment 
l'enthousiasme des pionniers change sur trois générations
		
		Peut-être faut-il s'attendre à ce que, généralement parlant, les Sabras 
		n'aient pas autant d'enthousiasme que leurs parents pour leur liberté 
		actuelle et pour leur existence comme nation ; les Sabras n'ont pas 
		expérimenté ce que c'est que de n'avoir aucun pays qui soit le leur. 
		Certains parlent d'occupation de territoires palestiniens, d'occupation 
		d'un peuple, ils n'hésitent pas à douter même de l'existence et de 
		l'avenir de la nation d'Israël. Ils deviennent oublieux des promesses de 
		Dieu faites par serment.
		
		En 
		conséquence, beaucoup d'entre eux expriment parfois leur insatisfaction 
		des conditions actuelles en Israël et sont enclins à réclamer ce qu'ils 
		estiment être leurs droits ; dans certains cas, ils quittent même Israël 
		pour s'installer ailleurs, en pensant que la vie est plus attirante, 
		plus facile et plus stable en dehors d'Israël, en des lieux où le budget 
		national n'est pas si lourdement penché du côté des besoins de la 
		défense et où on n'exige pas d'eux de longues périodes d'entraînement 
		militaire obligatoire.
		
		Pourtant on peut être persuadé que si une guerre survient (comme cela 
		s'est produit si fréquemment pendant les 65 années passées de 
		l'existence d'Israël en tant que nation), ces mêmes 
		jeunes gens ne tiendraient pas compte de leurs griefs personnels et 
		viendraient se battre pour leur pays, se rassembleraient pour soutenir 
		ses dirigeants et donneraient même leur vie pour conserver la terre 
		qu'ils croient être la leur. Nous sommes certains qu'ils agiraient au 
		mieux pour Israël, comme le firent leurs ancêtres.